Repères 2024
27 propositions artistiques,
50 représentations dont 40 en Saône et Loire, 8 dans l’Yonne, 1 dans la Nièvre, 1 en Côte-d’Or
dans 42 communes, avec 31 artistes et 12 rencontres et ateliers.
Cette année le Givré est un peu coincé dans sa cruche, symbole de l’injonction à l’uniformisation.
Néanmoins il a pour lui ses fractures, soignées avec la méthode japonaise kintsugi, qui consiste à réparer les objets brisés en les sublimant avec de l’or; marques de son imperfection et de son caractère unique.
Sa queue de chimère jaillit telle une singulière fleur à langue bifide, qui peut être la voix de la liberté comme celle du diktat.
Le serpent a beaucoup inspiré les peuples ; tantôt dangereux, tentateur, donnant la mort, tantôt force de vie, capable de guérir, énergie primitive, il est une ligne capable d’adopter une forme encore inconnue, et la fascination qu’il incarne engendre un imaginaire salvateur.
Marie Jourdain, Givrée de naissance
Plasticienne du festival
Une programmation qui va mettre la langue, les mots et l’attention aux autres à l’honneur !
La langue est l’outil absolu des conteuses et des conteurs : « celle des images qui donnent à voir et à ressentir » dixit Pépito Matéo. Pour Yannick Jaulin c’est son outil de travail, le français qu’il adore et le patois sa langue émotionnelle.
Depuis la nuit des temps, les contes sont à l’écoute de nos rires, nos pleurs et nos rêves partagés.
Afin d’ amplifier ce lien humain et poétique, d’autres artistes givrés vont sillonner la Bourgogne à vélo pour faire l’éloge de la lenteur, et tenter de prendre soin du monde à la manière du « kintsugi ».