Bernard L’ermite dans sa lanterne des profondeurs, il s’adapte et s’étire au sein de sa coquille océanique, pour contrer toute pollution des esprits ténus ou obscurs… Il en jaillit même le bougre !
Transformant ses pattes en nageoires, ses cornes en végétal plumeux, toujours prompt à déstabiliser toute morale bien pensante par sa folie contagieuse.
Son coquillage s’achève en spirale car l’infini s’y trouve, celui où tout est possible, car l’acrobate ne cesse de regarder à l’envers et vers l’avenir !
Son corps rouge sang fait retentir son cœur chaud dans le silence, ses oreilles et ses mirettes sont grandes ouvertes, car il guette, dans la nuit, la présence de ceux qui, comme lui, n’ont pas froid aux yeux…
Marie Jourdain
Plasticienne et Givrée de naissance